Журнал "GBM - Histoire de Guerre, Blindes and Materiel" №120 avril-mai-juin 2017 (французькою мовою)

Журнал "GBM - Histoire de Guerre, Blindes and Materiel" №120 avril-mai-juin 2017 (французькою мовою). 

En ouverture de ce numéro, la première offensive des chars français bénéficie d’un regard critique, loin de la légende dorée qui s’est créée après les combats. Dans le cadre de l’offensive du Chemin des Dames au printemps 1917, 132 Chars Schneider CA sont rassemblés et donnent l’assaut à Berry-au-Bac. Le premier jour, plus de la moitié d’entre eux restent sur le champ de bataille. Le premier assaut des chars français de l’Histoire est un fiasco technique… L’analyse des causes est lucide et démontre encore une fois la complexité de mener de tels projets innovants, tant d’un point technique qu’industriel et opérationnel, où les faits se heurtent aux intuitions, aux convictions, aux intérêts politiques et financiers, à l’ego de quelques uns. Si cela n’aboutissait pas à la mort inutile d’hommes, cela prêterait à sourire car rappelant nos banales histoires quotidiennes vécues dans les entreprises.

Le deuxième article est la suite de l’introspection de l’infanterie française au cours de la Première Guerre mondiale. Cette série montre comment la reine des batailles s’est adaptée au fur et à mesure du conflit à la fois dans sa composition, son équipement et sa doctrine. Elle montre une des qualité de l’armée française de l’époque : partie au combat improprement préparée, elle a su néanmoins fixer l’ennemi avant l’effondrement et se donner du coup du temps et des moyens pour devenir la première armée du monde à l’issue du conflit. La drame est qu’elle restera ensuite figée et qu’en 1940, l’assaut allemand sera tellement fulgurant qu’elle n’aura pas l’opportunité de panser ses plaies et de reprendre son souffle.

Illustration des errements qui suivent la Première Guerre mondiale, le déploiement du canon de 220 L Schneider modèle 1917. Puissant, sa mobilité est problématique. Pourtant, l’armée française est en avance sur son temps avec la motorisation du canon sur un châssis chenillé.

Depuis quelques numéros, GBM explore également l’armée française déployée dans l’empire colonial. C’est encore le cas ici avec la première partie de l’étude sur les automitrailleuses déployées au Levant (autrement dit en Syrie) avec un zoom particulier sur l’AM Citroën P4T.

Après une parenthèse distrayante sur l’astrologie et les événements de 1940, ce numéro contient la seconde partie consacrée au Chars D2 de la 2ème Division Cuirassée de Réserve (DCR) et dans le cas présent sur leur engagement face à la tête de pont allemande d’Abbeville le 4 juin 1940. Illustration cruelle du brouillard de la guerre et des frictions, cette tentative est proche de réussir. Son échec illustre cependant les défauts de l’armée française de l’époque et de ses difficulté à coordonner ses troupes sur un tel champ de bataille.

Sommaire :

• Le manifeste français, vos réactions, vos questions, vos apports à GBM
  Jean-Pierre FOUCHE, Schneider CA, les défauts de l’armure, la face cachée d’un sanglant baptême du feu, in GBM n°120 (Histoire & Collections, 2017)
• Jean-Claude LATOUR, La compagnie d’infanterie à la fin de l’été 1917, l’année critique, in GBM n°120 (Histoire & Collections, 2017)
• Guy FRANCOIS, Le 220 L modèle 1917 Schneider, de la difficulté d’allier puissance et mobilité, in GBM n°120 (Histoire & Collections, 2017)
• Jacques SICARD & François VAUVILLIER, 1920-1940, automitrailleuses au Levant (1ère partie), in GBM n°120 (Histoire & Collections, 2017)
• Michel NASO, Sur FT, sur D1, sur B1 Bis, mon père, officier de réserve dans les chars, in GBM n°120 (Histoire & Collections, 2017)
• François VAUVILLIER, La guerre prédite par les astres, in GBM n°120 (Histoire & Collections, 2017)
• Stéphane BONNAUD, 1920-1940, automitrailleuses au Levant (1ère partie), in GBM n°120 (Histoire & Collections, 2017)